Aperçus perses
Après cette longue et éprouvante série d’article, je suis heureux d’annoncer un retour à la normale, d’autant qu’avec ce PC en panne, j’ai accumulé pas mal de retard. Mais avant d’attaquer l’Inde, il serait injuste pour l’Iran de ne narrer que mes mésaventures.
Originellement, je comptais décrire les richesses iraniennes par thème, Antiquité, Perse musulmane, paysages naturels et époque moderne contemporaine par exemple. J’ai eu de la chance dans mon malheur d’avoir vu à peu près un site par catégorie, ce qui est pas mal. Malheureusement, mon épopée ne m’aura pas laissé la latitude de visiter le cœur de l’Iran et ses mythes, tel que les nids d’aigle haschichins, les merveilles que recèlent Ispahan la sacrée, Chiraz la cultivée, Persépolis l’Antique, ou Bam la blessée…
Avec sa position jouxtant le berceau de civilisations mésopotamiens, les percées d’Alexandre et des héritiers du Prophète d’un côté, les invasions mongoles de l’autre, l’influent sous continent indien non-loin, et au confluant des quatre plus importantes religions mondiales, au centre de la route de la Soie, on aurait pu croire l’identité perse dilatée, dispersée, éclatée par ce kaléidoscope culturel. Il n’en est rien. Comme les kurdes voisins, les populations enracinées sont demeurées elles-mêmes, et portent fièrement leur héritage séculaire. Contrairement à leurs voisins, ils sont parvenus à rester régulièrement souverains, sur leurs terres, de Cyrus à l’Ayatollah Khomeini. Il en résulte un patrimoine incroyablement riche et divers, et assez bien protégé aujourd’hui – à l’inverse des déprédations talibanes -.
Exemple à Takht-E-Soleiman. Le site n’est pas passé loin de la destruction cependant… Ce complexe de temples était le Vatican des zoroastriens, la religion principale des Perses Sassanides, et l’une des plus vieille religion monothéiste. Elle a d’ailleurs peut-être grandement distillée cette idée aux juifs en captivité à Babylone, un demi-millénaire avant notre ère. Le zoroastrisme était la religion tutélaire des héritiers de Xerxès, et trouvait ses fondements dans la vénération des quatre éléments, eau, feu, terre et air. L’une des pratiques distinctive et notable de cette religion est son rite funéraire : les corps, considérés comme “impurs”, ne pouvaient être rendus à la terre, ou à un autre élément. Ils sont donc déposés dans de hautes tours, les Tours du Silence, pour y être dévorés par les rapaces et les vautours.
Quand vînt le conquérant arabe, il entreprit la conversion en masse des populations, et les lieux de cultes pré-séants furent logiquement menacés ; avec ingéniosité, leurs ouailles les protégèrent en leur donnant des patronymes issus du Livre, les transformant en des lieux saints pour l’Islam. C’est ce qui arriva à Takht-e-Soleyman, littéralement, “Le Trône de Salomon”. Comme le Roi Salomon du Premier Testament avait régné sur une immense Judée, les ecclésiastiques sassanides décidèrent de rebaptiser leurs temples d’une pléthore de lieux attribués au fils de David. Ainsi, le sanctuaire voisin devint “La Prison de Salomon”, et une bonne demi-douzaine de vestiges du coin revendiquent frauduleusement un lien avec le défunt souverain, on peut imaginer aisément trouver ici le boudoir de la Reine de Saba, les toilettes de Salomon, ou sa suite Sofitel (Salomon n’avait pas une super réputation auprès des femmes de chambre) (auprès de toutes les femmes d’ailleurs). En tous les cas ce subterfuge a dû donner des dialogues assez cocasses au VIIème siècle, à coups de cavaliers arabes déboulant pour demander “C’est là La Mecque des zoroastriens ?, on doit tout brûler”, et les autres “Non non, c’est le Trône de Salomon, les zoroastriens doivent être après la Résidence d’Ete de Salomon, au Belvédère de Salomon, à gauche, et de là tu suis jusqu’à dépasser le Pavillon de Chasse de Salomon.” Comme quoi les conquérants auraient dû être un peu plus attentifs en cours d’Histoire Géo, parce que l’Iran est quand même à une bonne trotte de Jérusalem.
Le poids des ans a finalement réussi là où l’envahisseur avait échoué. Le site en lui-même se résume à quelques pans de murs, dont une bonne part, plus récents, datent des Khan mongols, et des fortifications. Mais il est sis dans un cadre idéal, isolé au cœur d’un plateau élevé et enneigé d’où émergent quelques protubérances douces et arrondies, où s’étendent des champs entretenus bordées de petites haies, et des villages clairsemés, où les autochtones vous regardent avec les yeux ronds. Le label Unesco ne draine pas encore les masses touristiques vers ces ruines excentrées. On les découvre au sommet d’une colline ; conformément aux rites ancestraux, les puissances élémentaires s’y exprimaient : le Vent glacé soufflant sans guère d’obstacles sur la lande, la Terre en replis paresseux, l’Eau d’un lac de cratère volcanique cristallin, et le Feu amené depuis des poches de gaz sulfuriques inflammables par un réseau de conduits en céramique.
De nos jours, il y a encore des zoroastriens qui viennent célébrer les fêtes ancestrales à Takht-e-Soleiman (le 21 mars, équinoxe de printemps par exemple). Comme les Yézidis d’Irak persécutés, on leur a mené la vie dure afin qu’ils abandonnent leurs convictions. Mais ils sont encore quelques dizaines de milliers en Iran, et la doctrine zoroastrique a profondément marqué la société, de la langue Farsi, au calendrier zoroastrien, toujours en vigueur, en passant par l’influence sur le chiisme. Aujourd’hui, cette religion est représentée par une diaspora mondiale, dont j’ai rencontré les plus éminents représentants : les Parsis (“perse” en hindou) de Bombay, une importante communauté qui a fait le lien entre la société indienne et la régence de la Compagnie des Indes anglaise. Post-indépendance, leur influence politico-économique a été croissante dans la ville la plus peuplée de la plus grande démocratie du monde ; et la richissime famille Tata en est le plus éminent représentant. Tout ça pour dire que la scène confessionnelle iranienne est plus diversifiée qu’on ne l’imagine. Les arméniens sont chrétiens et bien planqués, comme d’hab, et ont à ce titre quelques avantages, comme celui de pouvoir consommer de l’alcool, formellement interdit dans tout le pays d’autre part. Les populations d’origines kurdes, turques, turkmènes et azerbaïdjanaises ont quand à elle leur propre vision de l’Islam.
L’Islam, justement, n’a pas failli à son habitude de laisser en héritage de véritables merveilles architecturales aux générations futures. Une fois n’est pas coutume, c’est un tombeau qui se dresse non loin pour nous le rappeler, le Mausolée du Khan Oljeitsu, un sultan mongol. La taille de la structure semble complètement démesurée à l’échelle de la petite bourgade de Soltaniyeh qui l’héberge. C’est qu’elle ne sera restée capitale que l’espace d’un petit centenaire, avant d’être rasée par les hordes de Tamerlan, qui dévastèrent la contrée à la fin du XIVème siècle. Ils épargnèrent miraculeusement le mausolée disproportionné et époustouflant. Son célèbre dôme culmine à 48m de haut, pour 25m de diamètre, c’est le troisième plus grand au monde, et le plus grand en brique crue, à l’extrême limite du point de rupture. Les échafaudages s’accrochent à ses murs pour restaurer l’immense édifice, dont nombre d’ornementations ont disparues, mais son élégance demeure entière : on dit du monument qu’il “anticipait” le Taj Mahal. Sa coupole d’un bleu azur reflète les rayons du soleil, et semble répondre aux pics enneigés qui se dressent au loin en deux barres parallèles.
Tabriz, au nord du pays, recèle aussi quelques reliques, non loin de son souk aux charmes colorés, avec sa jolie Mosquée Bleue entre autre. Les excursions alentours sont toutes aussi plaisantes, des églises de Jolfa, qui nous rappellent que l’Arche de Noé s’est posée non loin, au château de Babak, forteresse symbole du nationalisme azerbaïdjanais. Ou encore la troglodyte Kandovan, la Cappadoce Iranienne, où la vie rurale tombe nez à nez avec un embryon de tourisme. Les grands cônes de calcaire dévidés, percé de fenêtres, de lucarnes, attifées de terrasses, de linge coloré se dorant au soleil, et flanquées d’appentis bas, de murets, le long desquels s’enroulent des chemins escarpés, grossièrement pavés de rocs mi-dessertis drainent les quelques touristes assez fous pour cheminer au pays des Ayatollahs…
Ils sont quelques-uns à se risquer par ici, des voyageurs expérimentés pour la plupart, mais j’ai aussi croisé une famille de français avec trois enfants en bas-âge. En vélo ou à moto, en levant le pouce ou en prenant le bus, les routards, plus nombreux que chez le voisin irakien, ne s’arrêtent pas à la mauvaise réputation du pays. L’Iran est une destination prisée des voyageurs depuis des décennies, malgré (ou grâce à ?) un contexte géopolitique délicat, qui barre la route au tourisme de masse. Vous savez déjà à quel point ce pays peut être dangereux. Et beau. Hors, des beautés qui le composent, sa population en est le joyau. La réputation d’hospitalité sans borne des iraniens n’est pas usurpée : j’ai moi même profité d’un hébergement chez l’habitant qui me fut proposé moins de dix minutes après avoir fait tamponner mon passeport ! Il suffit de se balader pour que les gens viennent à vous, emplis d’une saine curiosité, et baragouinent tout l’anglais qu’il possèdent, jusqu’à vous inviter à casser la croûte ou dormir à la maison. C’en est même trop, parfois !, de sollicitations et de ripailles. Cette hospitalité a été forgée par des siècles de culture et d’habitus, répondant aux besoins de générations de marchands empruntant la Route de la Soie, mais aussi, plus à l’Est, aux dures conditions de vie du désert, où laisser quelqu’un à sa porte pouvait équivaloir à le condamner à mort. Cette coutume est si profondément implémentée dans leur mode de vie que, parfois (ça ne m’est pas arrivé, heureusement), on peut être invité à séjourner chez l’habitant “sans grande envie”, un peu par obligation sociale, et l’on sent alors aux mines peu réjouies de ses hôtes que ce n’est pas forcément la panacée que de vous accueillir, mais bon, la tradition, c’est la tradition, point barre.
C’est quand même moins criant en ville, et en parlant de ville, venons-en à Téhéran. La capitale est longtemps restée l’une des villes les plus congestionnées du monde, avec son exode rural galopant, son urbanisme anarchique et sa circulation infernale. Les travaux du métro lancés sous le Shah n’ont en effet repris… qu’en 1999. Aujourd’hui encore, seules quelques lignes sont partiellement ouvertes. Ce contexte infernal couplé à la relative jeunesse de la cité font que Téhéran n’est pas un spot très touristique. Il y a pourtant quelques jolies choses à voir, même si pour ma part je n’eus le temps de ne visiter que les Palais du Golestan. Sous la houlette de la dynastie Qajar, impressionnée par les palaces occidentaux, prospérèrent ces lieux de pouvoir et de luxe. Surmontant les jardins géométriques et les fontaines, derrière les riches décorations de faïences de façades parfaitement harmoniques, les salles de réceptions, trônes, Tour de l’Horloge, pièges à vent, salons des glaces, rappellent les fastes de la cour royale.
De Darius à Reza Chah, des personnages forts se sont succédés à la tête de l’Etat. Depuis la Révolution Islamique de 1979, le pouvoir politique a été mis sous tutelle du pouvoir religieux. La société toute entière, aussi. La question du droit des femmes est bien évidemment particulièrement épineuse, et je n’aurais pas eu assez de temps sur place pour pouvoir en discuter avec une interlocutrice, un exercice assez difficile pour le voyageur solitaire. Pour les jeunes aussi, c’est l’enfer. Niveau boulot, c’est franchement pas la joie, comme me le décrit un frais diplômé en aéronautique qui rêve de Toulouse. Niveau vie sociale ou culturelle, c’est souvent cadenassé. Ainsi que le narre le long-métrage Les Chats Persans – film underground, sur l’underground iranien, Cannes-awardé -, la musique rock, électronique, reggae, punk, métal ou rap est interdite par le régime, et les femmes n’ont d’ailleurs pas le droit de monter sur scène. Les nouvelles générations ont pourtant accès à Internet, ou à la télévision par satellite. Alors ils savent. Alors ils s’organisent. Ils résistent. Ils se cachent, montent des concerts clandestins, où l’on trouve des femmes non-voilées, de l’alcool, de la drogue. S’ils sont dénoncés, s’il y a une fuite, les policiers foutent tout le monde en prison, indistinctement. Les risques sont élevés.
Je manquerai de temps / de talent pour contacter cette sphère hétéroclite. Mais il est d’autres gens que je veux rencontrer, ou au moins voir à l’œuvre. Alors le vendredi, jour saint, je me glisse dans le souk de Téhéran, étonnamment vide. C’est toujours impressionnant, un souk déserté, le vendredi, ou la nuit. Les venelles et les passages se découvrent tout d’un coup, camouflés qu’ils étaient derrière des étals surchargés, débordants. L’air est lourd, et étouffant. Un silence assourdissant, de cathédrale, envahit les rues aux volets métalliques clos, bordées de murs hauts ; le tumulte de la ville toute proche ne peut pas pénétrer le lourd entrelacs de ruelles du bazar. Puis les bruits sourds résonnent. Les basses s’éclatent sur les pavés en pulsations régulières tandis qu’on remonte à la source de ce torrent cacophonique ; et des battements sourds, profonds, qui se répercutent dans le labyrinthe… qui hachent les accents enflammés des prêches. Des rues adjacentes, un flot de plus en plus nombreux d’hommes et quelques femmes affluent comme des papillons à la flamme d’une bougie. J’approche de la Mosquée Imam Khomeini, dont le nom est aussi symbolique que sa position, en plein cœur du souk, l’aimant des couches populaires, le refuge de bazaris, ce contre-pouvoir désorganisé, incontrôlable, traditionaliste, qui régente les plus démunis des citadins iraniens. Au détour d’une fontaine, j’aperçois enfin les auteurs du fatras.
Un prêcheur galvanisé s’époumone en longues litanies dans un micro vétuste, perché sur un ampli branlant, compressé contre un mur. Une trentaine d’hommes s’agglutinent à ses pieds, se frappent la poitrine de toutes leurs forces, à un rythme lent, régulier, en reprenant les paroles d’inspiration divine, ils déclenchent ainsi de véritables conflagrations. Nettement plus démonstratifs que chez les sunnites dis donc. Les poils s’hérissent sur la nuque à cette vue, une sensation de puissance s’en dégage, une communion menaçante, distillant une réaction comme seul le Haka Maori m’en a donné l’expérience. La mince traverse est totalement embouchée par cette foule. Je décide de poursuivre tout de même en direction de la mosquée. Je n’avais de toute façon pas l’intention d’y mettre les pieds, juste d’y traîner aux alentours en quête de témoins, peut-être jeter un œil à la cour de l’extérieur, si la chose est possible. Mais je ne me sens pas directement menacé par les fidèles, aucun regard malveillant ne m’est adressé tandis que je fend le demi-cercle des marteleurs en emboîtant le pas à un autochtone. Pour retrouver un autre groupe en train de se flageller 20m plus loin (mieux organisés eux, en deux ou quatre lignes vaguement parallèles, face à leur prêtre). Le temps de souffler, une tête surgit d’une cloison de tôle entrebâillée. Il me fait signe d’approcher, je tique. Alors il exhibe un bol de soupe de lentilles et me le tend. Routard Aguerri par vocation (ce que par chez nous on appelle “un crevard”), je ne refuse jamais quand on me propose de la bouffe, surtout si c’est gratos. D’ailleurs un cortège d’iraniens dépenaillés défilent aussitôt pour profiter ce repas de fortune. Tandis que je termine ma pitance, l’un d’eux me saisit par le poignet, et m’entraîne avec un sourire bienveillant hors du vacarme, puis, en cherchant à m’entretenir dans son Baby English, vers une grande porte cochère. A l’angle, je m’aperçois qu’elle ouvre directement sur la mosquée. Moment de panique, mais c’est trop tard. Mon interlocuteur continue de m’entraîner, les fidèles se retournent, interloqués de voir un occidental. Un con de touriste occidental paumé.
Avant que je comprenne ce qui m’arrive, je suis catapulté dans une petite pièce de la mosquée. Je tâte discrètement ma caméra, dont j’ai l’habitude de braquer brièvement l’objectif sur la scène par un trou de ma doublure. Ca doit toujours tourner. Juste une prise son. Quelques hommes s’asseyent là brièvement, soufflent, se relèvent comme des ressorts, prennent l’une des trois portes adjacentes. Personne ne parle anglais, je me contente d’exhiber mon plus beau sourire “je suis un touriste et je suis un gentil con” (TM) et d’expliquer que je suis français. Et chrétien bien sûr. L’athéisme n’est pas bien vu par ici, et ce n’est pas le moment d’engager un débat théologique sur les mérites comparés de l’agnosticisme ou de la laïcité. Je fais semblant de m’intéresser aux ornementations du XVIIIème siècle. Une double porte s’ouvre de tous ses battants, pour livrer place à un homme ahanant, hâlant un transpalette, chargé de barquettes en carton fumantes. On m’en tend une : riz, frites, lentilles, pièce de mouton. Je me goinfre en tentant de respecter la sacralité des lieux. Puis on me raccompagne dans la cour. En son centre, on me présente l’Imam Hussein, dont on me fait comprendre par geste que la bénédiction guérit de toutes les afflictions. C’est un tout petit homme avec un bouc, une robe cérémoniale blanche très sobre, et un kéfié rouge et blanc digne de Yasser Arafat, dont le visage s’orne d’un large sourire (qui ne le quittera plus) tandis que je lui serre la main. Les dignitaires qui l’entourent m’extirpent tous les renseignements possibles, avec toutes leurs ressources linguistiques, traduisent – je sors à peine de la zone kurde, et je ne connais pas trois mots de Farsi -. Il hoche la tête visiblement ravi. Je me confonds en remerciements, confirme qu’Allah est décidément bien grand.
Délivré de mes obligations officielles, je cherche à m’éclipser lorsque que l’on m’attrape par l’oreille : j’ai oublié de prendre le thé. De l’autre côté d’une grande table dressée sur des tréteaux, trois hommes s’affairent à remplir les gobelets à la chaîne. Sur les visages burinés des hommes et des femmes, repus, s’affichent de grands sourires. Les interjections enthousiastes se répondent d’un bord à l’autre, les rires fusent dans cette Cour des Miracles perse, où les plus pauvres se réunissent.
Heureux de communier. De partager.
Heureux d’accueillir.
Car c’est ça le visage de la rue iranienne.
Attention si vous débarquez, j’ai connu quelques déboires en Iran, et vous souhaitez découvrir ce pays, je ne saurais que vous conseiller de lire les recommandations du Site du Ministère des Affaires Etrangères, de ne partir que si vous êtes aguerri et de vous montrer extrêmement prudent.
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